La douce époque des revues coquines

revues coquines
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Un peu de douceur dans ce monde de hard.

Parlons un peu d’érotisme et d’anciennes revues coquines avec nostalgie pour changer ! Aujourd’hui, le marché de la pornographie est localisé sur Internet. On consomme de la vidéo gratuitement sur Youporn et les pratiques ont sombré dans une certaine escalade. Une scène porno classique 1 homme avec 1 femme est presque démodée et c’est la course à toujours plus : les femmes ont des poitrines fake de plus en plus grosses alors que les hardeurs sont de mieux en mieux membrés… Mais est-ce vraiment ce que recherche le client ?

Il y a tout juste 25 ans, les gens qui voulaient s’émoustiller avaient le choix. La première possibilité était d’aller louer une VHS dans un vidéoclub qui avait un petit coin obscur dédié aux vidéos cochonnes et séparé du rayon comédie pour ne pas blesser la moralité des familles ! L’autre possibilité était de se rendre chez son marchand de journaux et d’acheter une revue coquine avec des photos érotiques.revue-erotiqueCliquez pour agrandir.

Pour la presse, il s’agissait d’un créneau porteur car cela se vendait comme des petits pains. On se rappelle des titres qui ont fait bander toute une génération : Club International, Club pour Hommes, Newlook, Playboy. Toutes les revues étaient positionnées en hauteur sur des étagères pour ne pas être accessibles pour les jeunes collégiens qui venaient acheter un carambar ou un malabar! Il fallait donc lever les yeux pour voir la femme nue en couverture.

Il fallait du courage pour acheter une des ces publications aguicheuses et on essayait d’attendre d’être seul dans le bureau de presse pour réaliser son achat! Le buraliste proposait généralement de mettre la revue dans un sac plastique opaque pour ne pas être catalogué comme pervers par les passants dehors! Ces petites contraintes apportaient du piment et étaient finalement très excitantes, surtout par rapport à aujourd’hui où le sexe se consomme sans cérémonial derrière un écran. A l’époque, il fallait mériter sa petite branlette!

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En plus de ces sets de photos coquines très aguichantes, le texte tenait une part importante dans ces revues. Le courrier des lecteurs racontait les histoires sexuelles incroyables de jeunes femmes amatrices très portées sur la chose. Bien sûr, tout était faux mais on imaginait que ces aventures érotiques existaient bien. Dans les sections que tout le monde regrette, il y avait également les photos des femmes des lecteurs. De tous les coins de France, des maris chanceux envoyaient des photos déshabillées de leur compagne pour faire fantasmer les lecteurs!

Le contenu des revues érotiques était vraiment différent. Les photos des modèles de charmes étaient suggestives mais pas pornographiques. Toutes ces femmes étaient magnifiques, habillées en lingerie érotique et c’était l’âge d’or du softcore. Les pénis n’ont fait leur apparition que bien plus tard et la chose a perdu de sa candeur… Le DVD puis Internet les ont ensuite ringardisé et la plupart de ces revues sont passé de l’érotisme à la pornographie dure pour survivre. Les nostalgiques amateurs de cet âge d’or peuvent encore trouver ces chefs d’œuvre d’érotisme en vente sur EBay. Une bien belle époque hélas révolue !

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